12 novembre 2006

L'Hotel de ville d'Echirolles: écologique, économe et confortable !

L’hôtel de ville d’Echirolles a intégré dès sa conception la démarche HQE (Haute Qualité Environnementale). Tout a été passé au crible en amont pour qu’il réponde aux besoins d’aujourd’hui sans compromettre le développement des générations futures. Cette démarche se traduit par :

  • l’écoconstruction
Le bâtiment de deux étages s’intègre dans le nouveau centre-ville en douceur. Plus bas que la plupart des immeubles environnants, il se distingue sans s’imposer. Le bâtiment privilégie aussi des matériaux naturels (essences de la région Rhône-Alpes, linonéum en chanvre...). Sa conception lui permet de faire évoluer les volumes en fonction des besoins. Enfin, ce chantier a généré peu de nuisances grâce au cahier des charges imposé par la Ville (propreté des espaces de proximité, aire de lavage des camions, gestion du tri des déchets de chantier, palissade pleine de 7,5m pour réduire les nuisances visuelles).
  • l’écogestion
Ce bâtiment est bioclimatique. Afin de limiter les consommations d’énergie, été comme hiver, il combine quatre procédés complémentaires :
- l’atrium, largement vitré, joue un rôle capital pour l’efficacité énergétique du bâtiment. En hiver, il récupère les apports calorifiques du soleil et évacue l’air chaud en été. A lui seul, l’atrium réduit de 28% les besoins en chauffage et de 14% les besoins en climatisation.
- les protections solaires mobiles (stores) sous la verrière s’orientent en fonction de la lumière et de la tempéra-ture du hall, permettant de bénéficier des apports du soleil en hiver et de s’en protéger l’été. Une programmation informatique assure l’orientation des stores tout au long de la journée.
- des canalisations dans lesquelles circulent l’air refroidi par l’eau froide de la nappe phréatique (12°) rafraî-chissent le sol de l’atrium et les couloirs à chaque niveau. Dans chaque bureau, un échangeur alimente les ventiloconvecteurs qui diffusent de l’air rafraîchi
- un puits canadien complète le rafraîchissement : l’air transite par des tuyaux profondément enterrés, il est ensuite refroidi dans le sol pour être évacué dans l’atrium. Avec ce système performant et peu coûteux, on passe d’un air extérieur de 30°C à 22°C à l’intérieur. L’énergie électrique, nécessaire à son fonctionnement est 10 fois moindre qu’avec un climatiseur.

En hiver, l’hôtel de ville est alimenté par le chauffage urbain. En période de chauffe, on coupe l’alimentation en eau de la nappe phréatique (le puits foré) et on utilise l’eau chaude distribuée par le chauffage urbain.

Eté comme hiver, la bonne isolation des parois et des toitures évite tout gaspillage d’énergie. Des quatre solutions énergétiques imaginées pour assurer le chauffage et le rafraîchissement du bâtiment, ce système s’est avéré le moins cher à la fois en investissement et en coût d’exploitation !

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