2 novembre 2006

Rapport Stern: quatre mesures pour sauver la planète

Alarmiste, le rapport Stern n'est pas pour autant défaitiste. Il n'est pas trop tard pour éviter une catastrophe planétaire, affirme-t-il, à condition d'engager sans plus attendre une action vigoureuse. Cette action, insiste-t-il, est exigée de tous les pays, riches ou pauvres : même si les nations développées décident de réduire leurs rejets de gaz à effet de serre de 60 % à 80 % d'ici 2050, les pays en développement devront, eux aussi, contribuer à l'effort général. Il faudra bien sûr les y aider.

Des pays et des régions ont montré la voie, note le rapporteur, en prenant le problème à bras le corps : l'Union européenne, la Californie ou la Chine ont des politiques de réduction des gaz à effet de serre ambitieuses. Mais, ajoute le rapport, il faut maintenant passer à la vitesse supérieure : l'approche isolée ne suffit plus, le changement climatique appelle une intervention internationale, assise sur des objectifs communs à long terme et adossée à des accords-cadres.

Le rapport Stern préconise d'agir autour de quatre idées-forces.

Les permis d'émission
Il s'agit de favoriser la réduction des rejets de gaz à effet de serre en développant les différentes bourses déjà instituées et en créant des passerelles entre elles. Les pays en développement y seraient associés. La fixation d'objectifs ambitieux pour les pays riches pourrait rapporter des dizaines de milliards de dollars par an aux pays en développement, ce qui les aiderait à adopter des modes de production limitant les émissions de dioxyde de carbone.

La coopération technique
Les investissements à réaliser pour développer des technologies faiblement émettrices de CO2 exigent une concertation et une coordination mondiales. L'effort international de recherche et de développement devrait être multiplié par deux, et celui consacré aux technologies "propres" par cinq.

La lutte contre la déforestation
La disparition des forêts primaires contribue, davantage encore que les transports, à l'augmentation de la teneur de l'atmosphère en gaz carbonique. Enrayer la déforestation serait donc une mesure d'une grande efficacité et peu coûteuse. Des programmes pilotes internationaux de grande ampleur pourraient être mis en oeuvre sans délai.

L'adaptation
Les pays les plus pauvres sont aussi les plus vulnérables aux conséquences d'un changement climatique de grande ampleur. Les politiques d'aide au développement doivent tenir compte de cette réalité. Les pays riches doivent ainsi, mieux que par le passé, tenir leurs engagements dans ce domaine. La communauté internationale devrait également financer des campagnes d'information régionales sur l'impact du réchauffement. Elle devrait aussi financer des recherches sur de nouvelles variétés de cultures, plus résistantes aux variations climatiques, aux sécheresses ou aux inondations.

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1 commentaires:

DAOUD Abdallah 3/6/07 10:59  

bonjour!
nous sommes une association qui oeuvrons pour faire reboiser le sahara (il exite des espaces où il y a de l'eau)considérant que le sahara est situé au sud de l'Europe la création de puits de carbone dans ces espaces ne peut qu'être bénéfique à la lutte contre les changements climatiques aidez-nous pour amener l'administration à nous écouter et dans les domaines techniques et organisationnels
remrciements
le président de l'association

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