bouteilles et films plastiques: STOP LE PLASTOK !!!!
Pourquoi cette campagne ?
Le recours au tout plastique nous rend dépendants d’une matière première non renouvelable, le pétrole. Alors qu’à peine 17% des plastiques utilisés sont recyclés, ces derniers produisent des pollutions multiples aussi bien en amont de leur fabrication qu’en aval de leur utilisation; pourtant des alternatives existent.
Les producteurs ont recours de plus en plus fréquemment à des emballages plastiques ou des produits plastiques jetables. Bouteilles d’eau, sacs de caisse, rasoirs jetables ou encore films emballant les journaux incarnent une société du gaspillage qui fait fi des conséquences environnementales, visuelles et sanitaires du plastique. D’une composition chimique souvent complexe, ces multiples plastiques ont des impacts importants lors de leur production (extraction pétrolière, transport, utilisation de substances chimiques parfois toxiques dans les process de production). À l’issue d’une utilisation éphémère, ces plastiques se répandent dans nos organismes et dans l’environnement via les décharges sauvages et mal contrôlées ou l’incinération. Laissé sur les plages et dans les sous-bois ou transporté par les vents, le plastique étouffe l’avifaune et la faune marine qui le confondent avec de la nourriture.
En tant que consommateurs, nous avons le devoir de contraindre les producteurs à ne plus recourir systématiquement à cette matière gaspillée inutilement. En tant que citoyens, nous avons le pouvoir de réclamer une maîtrise et un contrôle de la mise sur le marché du tout plastique et du plastique jetable et leur remplacement par des produits en matériaux réutilisables et renouvelables !
Les objectifs
Si les milliards d’objets et emballages en plastique diffusés chaque année en France sont en partie recyclables, ils sont très peu recyclés. Après plusieurs années de gestion maladroite des conséquences du tout plastique, nous nous devons de revenir à la genèse de cette pollution afin de privilégier la réduction à la source. Bouteilles et films en plastique recouvrant certains journaux, documents administratifs et publicités sont le symptôme par trop visible d’une société privilégiant le gaspillage à la prévention.
Afin de supprimer le recours abusif à ces produits d’un usage éphémère, nous demandons :
Au Ministre de l’Écologie, une politique qui :
• privilégie la réduction à la source, puis la réutilisation et enfin le recyclage des produits et emballages plastiques;
• prévoie la réalisation d’analyses comparatives des cycles de vie entre différents matériaux pour une même utilisation;
• réévalue puis re-développe la consigne sur les bouteilles et favorise les circuits courts;
• interdise le recours aux films plastiques non biodégradables entourant les journaux, documents administratifs et publicités, et privilégie l’anneau en papier, l’étiquetage sur la tranche des documents ou l’envoi électronique;
• évalue précisément l’impact de la dissémination des plastiques sur notre santé et dans notre environnement en faisant peser la charge du financement sur les producteurs de plastique;
• considère juridiquement la présence des déchets plastiques dans l’environnement comme une «pollution» au même titre qu’une pollution chimique et pas seulement comme une «nuisance».
Au Ministre du Budget :
• d’être exemplaire en n’envoyant plus les feuilles d’impôt,
taxes d’habitation et autres taxes foncières sous films plastiques non biodégradables;
• d’inciter la Commission paritaire des publications et agences de presse à modifier son cahier des charges de façon à proscrire les films plastiques entourant les journaux diffusés par abonnement;
• de créer une taxe spécifique renchérissant les produits à forte densité kilométrique et de surtaxer les produits jetables.
Aux producteurs de bouteilles :
• de développer les systèmes de contenants réutilisables et consignés sans augmenter les flux de camions, en préférant les circuits courts;
• de ne plus mettre en vente des bouteilles plastiques d’une contenance inférieure au litre et demi.
en savoir plus sur le site d'Agir Pour l'Environnement
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