Les ministres de l'Ecologie et de l'Industrie appellent lesFrançais à s'impliquer encore plus en faveur des économies d'énergie
7 Français sur 10 se sentent concernés par les économies d'énergie, plus de 7 personnes sur 10 sont prêtes à modifier leurs habitudes de transport face à la hausse des prix des carburants, un tiers à réduire la température de chauffage de leur domicile… Alors que les comportements commencent à évoluer, le gouvernement poursuit les actions en faveur des économies d'énergie et appelle à la mobilisation de chacun. Nelly Olin, ministre de l'Ecologie et du Développement durable et François Loos, ministre délégué à l'Industrie se sont félicités du bilan des campagnes de mobilisation des français présentées par l'ADEME.
Les particuliers sont directement « responsables » de près de la moitié des émissions de CO2 globales en France, en raison de leurs consommations d'énergie pour le logement et le transport de personnes. Dans ce contexte de hausse des prix de l'énergie, les citoyens-consommateurs commencent à prendre conscience du lien de cause à effet entre consommation d'énergie et changement climatique, et sont plus que jamais en mesure d'inverser la tendance : chaque geste compte.
En 2006, de nouvelles mesures pratiques pour encourager les économies d'énergie entreront en vigueur, tant pour les particuliers que pour les entreprises et les fournisseurs d'énergie eux-mêmes. Mais pour François Loos, « cette politique ne trouvera sa pleine efficacité que dans la mobilisation de tous : les dispositifs incitatifs ou coercitifs que nous mettons en place ne produiront tous leurs effets, que si chacun d'entre nous y adhère, que ce soit pour préserver son porte-monnaie ou pour protéger la planète ». « Ils permettent aux Français de faire les bons choix de consommation, de ne pas payer plus cher mais au contraire de payer moins chers les produits écologiquement performants. C'est un effort budgétaire très conséquent de l'Etat. »
Pour Michèle Pappalardo, présidente de l'ADEME, la campagne de mobilisation nationale « Faisons vite, ça chauffe ! », lancée en mai 2004 à la demande des ministères de l'Industrie et de l'Ecologie et du Développement durable a permis de faire une première sensibilisation des Français aux bons gestes quotidiens économes en énergie, qui s'est traduite par une large prise de conscience des enjeux du changement climatique. Le bilan de la deuxième année d'action de cette campagne montre clairement que ce message a été entendu. 64 % des personnes ayant vu et entendu les vagues TV et radio de la campagne affirment avoir modifié un geste au quotidien pour faire des économies d'énergie.
Les Français sont passés à l'acte en adoptant progressivement dans leur vie quotidienne des gestes économes en énergie, faisant de 2005 l'année de la mobilisation. « En 2006, la campagne va s'accélérer et s'orienter de plus en plus vers le concret et le côté pratique. Plutôt que des longs discours, il faut montrer une vie quotidienne plus écologique, plus positive, il faut créer une culture nouvelle où chaque citoyen s'implique positivement et prend conscience de l'impact de ses activités sur la planète » a souligné Nelly Olin.
Une dynamique est lancée… Le défi pour 2006 est de pérenniser cette tendance en incitant les Français à poursuivre leurs efforts et à aller plus loin dans leur mobilisation, en investissant davantage dans l'achat d'équipements économes en énergie, en particulier dans le domaine du chauffage et de l'isolation.
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