selon le communiqué de Max Havelaar, l’accord de l’Afnor pose de bonnes bases
L’Agence française de normalisation est arrivée à un « accord » qui tient compte de l’expérience des acteurs existants du commerce équitable.
Au bout de près de quatre ans de travail, le groupe de travail réuni au sein de l’Afnor est arrivé à un « accord » qui définit les termes du commerce équitable. Un accord, mais pas tout à fait une norme. Ce texte n’est pas officiellement contraignant pour tous les acteurs s’en réclamant. Cependant, il constitue une première référence commune.
La définition retenue dégage trois principes.
Principe II : L’accompagnement des organisations de producteurs et/ou de travailleurs engagésdans le commerce équitable.
En cohérence avec le mouvement international
Avec le succès du commerce équitable, le risque de récupération est grand. Dans ce contexte, le texte a le mérite de donner une définition consensuelle. Cette définition est en cohérence avec celle du mouvement international du commerce équitable [définition de FINE] et les référentiels internationaux. Ce sont des bases minimum d’exigences.
Bien sûr, ces exigences comprennent d’abord un prix minimum qui doit être versé aux producteurs. Ce prix doit rester « compatible avec les règles de concurrence ».
Vers un décret
À ce sujet, le ministère des PME, du Commerce et de l’Artisanat devrait rapidement publier un décret suivant la loi du 2 août 2005. Celui-ci devrait fixer plus officiellement le cadre général du commerce équitable et créer une Commission nationale du commerce équitable qui reconnaîtra les organisations apportant une garantie.
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