Lille Metropole carbure au biogasmax
Jeudi 23 mars à l’Hôtel de communauté, vingt-huit partenaires européens, dont LMCU, ont lancé le projet Biogasmax qui promeut l’utilisation des biocarburants et notamment du biogaz. Introduite par Pierre Mauroy, la journée était une première concertation technique visant à fédérer les énergies autour d’un projet qui durera quatre ans.
Le projet Biogasmax a été officiellement sélectionné en janvier 2006 par la Commission européenne dans le cadre du programme Biofuel Cities, lancé en 2004. De plus en plus dépendante des énergies fossiles (pétrole, gaz naturel ou charbon), l’Union européenne avait décidé de réagir en lançant cet appel à projet. Alfonso Gonzalez Finat, directeur de la section Energies nouvelles et renouvelables à la Commission européenne, a expliqué pourquoi le projet Biogasmax avait séduit l’Union européenne. « Il y a quatre raisons principales : la sécurité de l’approvisionnement, la préservation de la qualité de l’air, la lutte contre les changements climatiques et les nouveaux marchés pour les agriculteurs. »
Un projet fiable
Le 23 mars est le point de départ d’une coopération entre vingt-huit partenaires – collectivités, entreprises, universités, associations,… - qui vise à montrer que l’avenir des transports, c’est le biogaz. Produit à partir de boues fermentées, de déchets des marchés, restaurants ou jardins, le biogaz est une source d’énergie inépuisable, non polluante et viable, comme l’a rappelé le président de la Communauté urbaine. « Oui, la production d’un carburant de qualité à partir de déchets ménagers est une filière économique intéressante. Non, l’économie et l’environnement ne sont pas antagonistes. » Le projet Biogasmax s’étend sur quatre ans : « Durant cette période, je suis sûr que nous allons démontrer de manière éclatante la fiabilité technique, la performance économique et environnementale de l’utilisation du biogaz-carburant, » a affirmé Pierre Mauroy.
Les partenaires sont représentés par cinq piliers : Lille Métropole Communauté urbaine (qui pilote Biogasmax), la région de Göteborg en Suède, les villes de Haarlem aux Pays-Bas, Rome en Italie et Stockholm en Suède. Tous sont porteurs de projets pionniers et font figure de référence dans le domaine du biogaz. Chacun a donc présenté sa stratégie. Les expériences ont été mises en commun pour en tirer le meilleur parti. La journée s’est terminée par une visite du futur Centre de valorisation organique de LMCU à Sequedin. Unique en Europe, il sera mis en service l’an prochain et traitera 100 000 tonnes de biodéchets par an qui serviront à alimenter 100 bus au méthane. La prochaine réunion aura lieu en Suède, en juin prochain.
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