Coton équitable : une offre qui s’étoffe

Début avril, Max Havelaar France a organisé un défilé de mode pour marquer les un an du coton équitable. L’objectif : montrer que de plus en plus de produits à base de coton sont disponibles, ouvrant toujours plus de débouchés pour les producteurs ouest-africains.

Voici un an, Max Havelaar France lançait avec ses partenaires la première filière non-alimentaire du commerce équitable labellisé : le coton. Quelques groupements de producteurs africains ont vendu leur récolte à un prix juste afin de fabriquer des vêtements en maille ou des produits simples : chaussettes,
T-shirts, coton hydrophile…

Aujourd’hui, un an plus tard, le projet est un succès au Nord comme au Sud. Tous les articles en coton peuvent passer à l’équitable, même ceux qui sont tissés en « chaîne et trame » : jeans, draps, serviettes…

À tous les moments de la vie

Le coton équitable labellisé s’adapte à toutes les tendances et fait son entrée dans tous les moments de la vie grâce aux 23 marques engagées. Pas besoin de faire de compromis sur la qualité ni sur l’élégance pour porter un coton qui permet à des producteurs défavorisés de vivre de leur travail et d’envisager l’avenir sur le long terme.

Quatre fois plus de producteurs impliqués

En 2006, ils seront 28 000 du Mali, Sénégal, Cameroun et Burkina-Faso à fournir 4 000 tonnes de coton fibre. Il y a un an, ils n’étaient que 6 100 pour un volume de 700 tonnes.

« Se nourrir, c’est pour nous la première des priorités, affirme Soloba Madi Keita, président du cercle des producteurs de Kita. Pendant l’hivernage prochain, nous ne craindrons pas la pénurie alimentaire, car nous avons pu mettre en place des stocks. »

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