Ouverture de la première station service à bio-éthanol de Suisse
La première station service suisse offrant du carburant au bio-éthanol a ouvert à Winterthour (ZH). D'ici un an, le distributeur AGROLA entend en inaugurer 14 dans le pays, dont deux en Suisse romande, à Délémont et Châtel St-Denis (FR).
Elles proposeront du bio-éthanol E85, un produit composé de 85% de bio-éthanol et de 15% d'essence, a indiqué Stefan Feer, le directeur d'AGROLA. Le WWF et Greenpeace se réjouissent de cette première, mais rappellent que "tous les biocarburants ne sont pas bio".
L'ex-Mister suisse, Renzo Blumenthal a été le premier à faire le plein à Winterthour. Mais la station ne devrait pas voir passer beaucoup de clients d'ici septembre. En effet, seul un modèle de voiture peut utiliser pour le moment ce carburant. Les premiers véhicules seront commercialisés en Suisse dès septembre.
Ces voitures coûtent en moyenne 1500 francs de plus qu'un modèle traditionnel comparable, a indiqué un représentant du constructeur scandinave. Et on peut aussi les alimenter à l'essence.
Selon la Régie fédérale des alcools Alcosuisse, les véhicules qui fonctionnent avec ce carburant rejettent 80% de CO2 en moins que les autres véhicules. Le bio-éthanol E85 offre également l'avantage d'être moins cher que l'essence. A Winterthour, un litre coûte 1,39 franc, soit plus de 20% de moins que l'essence sans plomb 95, a relevé le directeur d'AGROLA.
Les organisations écologistes se sont réjouies de l'ouverture de la première station service à bio-éthanol de Suisse. Mais elles mettent en garde les consommateurs: les carburants fabriqués à partir de matière organique ne sont pas toujours "bio". Le WWF et Greenpeace portent un regard critique sur les biocarburants importés, que le Conseil fédéral prévoit de détaxer afin d'encourager leur consommation et de réduire les émissions de CO2. Les matières premières qui servent à leur fabrication ne seraien souvent pas cultivées de façon écologique. On déboise déjà des parcelles de forêt tropicale pour y planter de la betterave à sucre, du soja ou des palmiers. "Si la demande mondiale en biocarburants augmentait, la pression sur ces forêts s'intensifierait", affirme le WWF. Côté Greenpeace, Sybille Zollinger relève que "leur production pourrait concurrencer celle de nourriture dans les pays du Tiers-monde". De plus, on consomme du pétrole pour transporter ces carburants jusqu'en Europe.
Elles proposeront du bio-éthanol E85, un produit composé de 85% de bio-éthanol et de 15% d'essence, a indiqué Stefan Feer, le directeur d'AGROLA. Le WWF et Greenpeace se réjouissent de cette première, mais rappellent que "tous les biocarburants ne sont pas bio".
L'ex-Mister suisse, Renzo Blumenthal a été le premier à faire le plein à Winterthour. Mais la station ne devrait pas voir passer beaucoup de clients d'ici septembre. En effet, seul un modèle de voiture peut utiliser pour le moment ce carburant. Les premiers véhicules seront commercialisés en Suisse dès septembre.
Ces voitures coûtent en moyenne 1500 francs de plus qu'un modèle traditionnel comparable, a indiqué un représentant du constructeur scandinave. Et on peut aussi les alimenter à l'essence.
Selon la Régie fédérale des alcools Alcosuisse, les véhicules qui fonctionnent avec ce carburant rejettent 80% de CO2 en moins que les autres véhicules. Le bio-éthanol E85 offre également l'avantage d'être moins cher que l'essence. A Winterthour, un litre coûte 1,39 franc, soit plus de 20% de moins que l'essence sans plomb 95, a relevé le directeur d'AGROLA.
Les organisations écologistes se sont réjouies de l'ouverture de la première station service à bio-éthanol de Suisse. Mais elles mettent en garde les consommateurs: les carburants fabriqués à partir de matière organique ne sont pas toujours "bio". Le WWF et Greenpeace portent un regard critique sur les biocarburants importés, que le Conseil fédéral prévoit de détaxer afin d'encourager leur consommation et de réduire les émissions de CO2. Les matières premières qui servent à leur fabrication ne seraien souvent pas cultivées de façon écologique. On déboise déjà des parcelles de forêt tropicale pour y planter de la betterave à sucre, du soja ou des palmiers. "Si la demande mondiale en biocarburants augmentait, la pression sur ces forêts s'intensifierait", affirme le WWF. Côté Greenpeace, Sybille Zollinger relève que "leur production pourrait concurrencer celle de nourriture dans les pays du Tiers-monde". De plus, on consomme du pétrole pour transporter ces carburants jusqu'en Europe.
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