La couche d'ozone atmosphérique se rétablit lentement
En août dernier, un rapport concernant l'évolution de l'ozone atmosphérique a été publié par l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme des nations Unies pour l'Environnement (PNUE). 250 scientifiques du monde entier ont participé à ce travail, en particulier les équipes du Service d'Aéronomie de l'Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) du CNRS. Principales conclusions de ce rapport : les concentrations en ozone aux latitudes moyennes, au nord comme au sud, ne retrouveront un niveau normal, c'est-à-dire celui d'avant 1980, qu'en 2049, soit cinq ans plus tard de ce qu'annonçaient les conclusions du rapport précédent publié en 2002. Pour l'Antarctique, ce n'est qu'en 2065 que l'on observera un retour à la normale, soit quinze ans plus tard que les conclusions de 2002. Le rapport ajoute qu'en raison des conditions climatiques particulières de cette région, le fameux "trou" dans la couche d'ozone, c'est-à-dire le très fort appauvrissement de la concentration en ozone de la stratosphère Antarctique observé chaque année à la fin de l'hiver austral, devrait continuer à se former avec une intensité variable, pendant encore au moins les dix à vingt prochaines années.
évolution du trou dans la couche d’ozone durant l’année 2000
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