27 janvier 2006

Rendre l'énergie moins chère en HLM

L'Europe lance à Angers un vaste programme d'étude

L'énergie coûte cher et pollue. L'Europe a lancé, hier jeudi, à Angers, avec trois sociétés d'HLM angevines, une réflexion pour réduire la facture des logements sociaux et mieux respecter l'environnement.

Réduire la facture de chauffage et d'eau chaude dans le logement social : la commission européenne veut y aider. Par respect de l'environnement. Pour des raisons de coût, tant pour les organismes d'HLM que pour les occupants, invités à un comportement plus économe en énergie.

Angers a été, jeudi, le lieu choisi par l'Europe pour lancer une vaste réflexion sur ce thème. Paula Cadima, chargée de projet à la commission européenne, a animé la première des réunions qui se tiendront tous les six mois. Six pays y participent : l'Allemagne, l'Italie, l'Autriche, la République Tchéque, l'Estonie et la France.

Déjà des économies

Pour l'Anjou, trois sociétés privées de HLM participent à la réflexion : le Toit angevin ; le Val-de-Loire et Logis ouest. Elles ont déjà commencé à réfléchir ensemble au sujet, au sein d'un réseau de 16 sociétés françaises de HLM, Delphis. Elles disposent de 20 000 logements sociaux dans le département et expérimentent déjà des façons d'économiser l'énergie, en chauffage ou production d'eau chaude.

A Trélazé, par exemple, la chaufferie de 480 logements du Toit angevin, dans le quartier des Plaines, parvient même à produire de l'électricité, revendue à EDF.

A la Roseraie, à Angers, la pose de panneaux solaires devrait baisser de 40 % la facture d'eau chaude, pour les habitants de 515 logements du Val-de-Loire.

Depuis deux ans, Logis ouest construit ses pavillons en « thermo-pierres ». Elles assurent une économie de chauffage en hiver et un meilleur confort en été.

L'évaluation précise des résultats sera prise en compte dans la démarche européenne. Une démarche qui a réuni, jeudi, à Angers, les représentants de six sociétés de logement social d'Europe, de trois fédérations de « bailleurs sociaux » (d'Autriche, Estonie, France) et de six instituts européens de recherche et de conseil.

Parmi ces derniers, pour la France, le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) et l'Ecole des Mines de Nantes. Deux étudiants feront, du reste, de cette question de « l'énergie intelligente », le sujet de leur thèse de doctorat.

source:ouest france

0 commentaires:

  © Blogger template 'Isolation' by Ourblogtemplates.com 2008

Back to TOP