21 mai 2007

Palmarès 2006 de l'Ademe: la voiture propre avance

La France, avec une moyenne de rejet par véhicule de 149 g CO2/km, figure au 4è rang des bons élèves en Europe derrière le Portugal, l'Espagne et l'Italie (de 143 à 149 g), phénomène que l'Ademe explique par la prépondérance dans les pays du sud des petits véhicules et du diesel (émetteur de 20% de CO2 de moins que l’essence).

"Une voiture vendue aujourd'hui pollue deux fois moins qu'il y a cinq ans", se réjouit même Patrick Coroller, responsable du département Transport à l'Ademe. "Pour la première fois, la moyenne des émissions des véhicules vendus en 2006 passe sous la barre des 150 grammes" de dioxyde de carbone émis au kilomètre.

Selon l'Ademe, 47% des véhicules vendus l'an passé appartiennent aux classes auto dites "vertes" (étiquettes A, B et C) émettant moins de 140 grammes de CO2 au kilomètre : c'est 5 points de mieux par rapport à 2005, 18 par rapport à 2002.

A l'inverse, les voitures plus gourmandes des classes "rouges" (E, F et G), émettant de 161 à plus de 250 gCO2/km, ne représentent plus qu'un quart du marché, soit une baisse de 7 points en cinq ans.

Globalement, la moyenne européenne des émissions de CO2 a baissé de 25 g en 10 ans, pour passer de 185 à 160 g au kilomètre malgré un engagement volontaire des constructeurs à ne pas dépasser 140 g en 2008.

Malgré tout, les constructeurs français obtiennent de bons résultats en termes d'émissions pour les véhicules neufs vendus l'an passé: PSA arrive en tête avec une moyenne de 140 gCO2/km (- 5 gr en un an), suivi par Renault à 144.

En tête du classement, et ce pour la 3ème année consécutive, la Smart For Two (101 g/km) pour la catégorie diesel, suivie par deux versions de la VW Polo et par la Citroën C1. Dans la catégorie essence, Prius hybride de Toyota (104 g/km), dont les ventes ont doublé en un an demeure indétrônable et devance la C1 et la Peugeot 107 (109 g/km).

Cela étant, acheter un véhicule peu polluant, même si c'est importantest important, n’est pas suffisant. Depuis 1990, les rejets engendrés par les transports ont progressé de 22%, et l'avenir ne s'annonce guère prometteur à l'instar d'une politique fiscale peu incitative pour les voitures considérées "propres" (la peu dissuasive taxe sur les voitures polluantes).

Il faut avant tout privilégier les transports en commun, mutualiser ses déplacements , limiter ses déplacements ...

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