12 janvier 2011

Premier pétrole renouvelable et réducteur de CO2 : Bio Fuel Systems lance le déploiement industriel de sa technologie

A l’heure où l’empreinte écologique des sociétés modernes a largement dépassé les capacités de régénération de la planète, la percée technologique de Bio Fuel Systems (BFS) apparaît comme une solution de premier plan pour éliminer les rejets industriels de CO2 dans l’atmosphère, lutter contre le réchauffement climatique et limiter notre dépendance vis à vis des réserves de pétrole.

Après 5 années de recherche menées en coopération étroite avec les universités d’Alicante et de Valence, BFS a mis au point le premier « procédé de conversion énergétique accélérée » qui permet de transformer les rejets excessifs de CO2 en un pétrole de qualité. Ce système repose sur les effets conjugués de la photosynthèse, de l’énergie lumineuse et des propriétés organiques du phytoplancton, mobilisé comme puissant catalyseur, pour obtenir un carburant comparable au pétrole fossile et offrant les mêmes possibilités de produits dérivés (plastiques, polymères…). La culture intensive de phytoplancton s’opère dans des photobioréacteurs verticaux à partir de souches sélectionnées pour leur teneur en lipides et cela sans prélèvement sur la biodiversité.



Sur 1 hectare et selon un scénario de rentabilité optimale, une usine-type BFS de dépollution/valorisation est ainsi capable d’absorber 12 000 tonnes de CO2 par an et d’assurer une production continue et annuelle d’environ 5 500 barils de pétrole, voire 0,45 Mégawatts d’électricité (le CO2 capté peut être transformé en électricité grâce à des turbines ou des Moteurs de Combustion Internes). Au cours du processus de transformation, de multiples coproduits et sous-produits à forte valeur ajoutée, tels les acides gras essentiels (type oméga 3 ou 6…), peuvent par ailleurs être extraits du gisement de biomasse obtenu, assurant ainsi la rentabilité d’une installation-type.

Pour produire 1 baril de pétrole, BFS absorbe 2.168 kg de CO2 et neutralise
définitivement 937 Kg de C02 après combustion. Ainsi, en prenant en compte l’ensemble du cycle de production de l’énergie consommée, à distance parcourue égale (100 km) et à puissance égale (135 chevaux), une voiture fonctionnant avec le pétrole BFS est la seule à avoir un bilan carbone négatif (- 48 kg de CO2), largement devant la voiture roulant grâce au pétrole fossile (+ 19 kg de Co2) ou encore la voiture électrique alimentée à l’énergie nucléaire (+0,3 kg de co2).
De l’amont à l’aval du procédé de conversion, BFS marque une avancée majeure en termes de capacité de dépollution, de rendements à l’hectare et de bilan carbone, dépassant largement les limites environnementales, économiques et sociétales des biocarburants de 1ère et de 2 ème génération à base de matières premières agricoles.

La production en continu du pétrole BFS à un coût moindre, la qualité du combustible obtenu, son caractère propre, inépuisable et économiquement viable, offrent une véritable réponse à la raréfaction des hydrocarbures ainsi qu’une alternative durable à la dépendance vis à vis des importations de pétrole et de gaz.

L’usine pilote BFS d’Alicante, dont la première phase de construction au pied de la cimenterie Cemex (3ème cimentier mondial) est en cours d’achèvement, sera opérationnelle dès janvier 2011. Deux autres usines sont déjà signées : sur l’île de Madère au Portugal, et à Venise en Italie

Origine : Communiqué BFS

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